Les annonces prématurées d’accord internationaux se succèdent

Les grandes négociations internationales et européennes avancent à pas de tortue, avec toujours le risque de ne pas aboutir. Le sommet européen des 15 et 16 octobre prochains va tenter de franchir les obstacles à l’adoption du plan de relance posés par les États membres ou le Parlement. Mais le débat sur la fiscalité internationale engagé au sein de l’OCDE n’est pas mieux parti pour l’instant.

Un plan à courte vue cousu de fil blanc

Le Premier ministre français Jean Castex s’est aventuré sur un terrain peu familier en qualifiant le plan de relance dont il assume la paternité de « keynésianisme de l’offre », un concept qui lui appartient et qu’on lui laissera. Tout est bon pour brouiller les pistes ! Plus prudent, Emmanuel Macron a préféré présenter sa vision de la République en retournant au Panthéon pour s’en tenir au maniement des idées, un terrain où il prétend briller à son avantage.

Aucune précaution n’est superflue chez ceux qui savent à quoi s’en tenir

Il y au moins un risque dont les banques sont en mesure de se protéger et elles s’y emploient activement. Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley veulent prévenir une paralysie de leurs activités au cas où la pandémie du coronavirus prendrait une grande ampleur et empêcherait l’accès de leurs salariés à leur lieu de travail habituel. Des centres de secours éloignés des grandes villes sont testés et des équipements sont installés au domicile de certains. Non sans inquiétude à propos de la bande passante disponible et de la rapidité des transmissions.